lundi 5 mai 2008

Crédits Mtn et Orange


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Cameroun : le paludisme fait des ravages



« Tout le monde est bien soigné, certes, mais chez les enfants de moins de 5 ans, un décès sur deux est dû au paludisme. Il faut donc rester très vigilant dès que la fièvre se déclare. »

Le Cameroun présente l’une des formes de paludisme les plus résistantes au monde. Un paludisme mortel s’il n’est pas traité à temps. A l’hôpital, 40% des décès sont dus à cette maladie. Pourtant, des traitements sont accessibles à des prix très abordables, à peine 600 FCFA pour un traitement simple, c’est-à-dire la prise de médicaments ne nécessitant pas d’hospitalisation. Mais les hôpitaux demeurent le principal lieu de prise en charge pour les personnes souffrant de cette maladie.

Tout particulièrement dans le Nord, la population tous âges inclus est très exposée aux cas de paludismes. Le docteur Jean Joseph Massingue, habitué à faire face à des dizaines de cas de paludismes avérés par jour, et avance même un chiffre alarmant : 1 consultation d'enfant sur 2 est liée à un cas de paludisme. Concernant les hospitalisations, cest plus de la moitié des malades qui souffrent de paludisme grave, et le ratio est le même pour la mortalité infantile.

Faire un Don.

AIDEZ-NOUS A COMBATTRE CE FLEAU. FAITES UN DON.
Le paludisme continue de tuer.
Toutes les 30 secondes, un enfant en meurt en Afrique.

Pour la 6ème année consécutive, Plan France lance sa campagne de lutte contre le paludisme. Pour la première fois cette année, cette campagne devient mondiale.

Le paludisme est une maladie mortelle… mais n’en faisons pas une fatalité !

Nous pouvons prévenir les populations à risque en les sensibilisant et en leur distribuant des moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Les populations d’Afrique ont donc besoin de votre soutien : découvrez nos projets sur le terrain et aidez-nous à les mener jusqu’au bout, en faisant un don.

Merci par avance pour votre soutien !

Conseil médical aux voyageurs

AVIS AUX VOYAGEURS
Le paludisme est une maladie (parfois mortelle) transmise
par les piqûres de moustiques.
Cette maladie sévit principalement dans les régions
chaudes et humides.
La prévention contre le paludisme implique d’associer
d’une part une protection contre les piqûres de moustiques
et d’autre part la prise d’une chimioprophylaxie.
PROTECTION CONTRE LES
PIQÛRES DE MOUSTIQUES
Règle générale : après le coucher du soleil
(moment où les moustiques sont les plus actifs) ou
pendant la journée dans les régions où les moustiques
sont particulièrement nombreux et agressifs :
1/Porter des vêtements qui protègent tout le
corps, y compris les bras et les jambes (manches
longues, pantalons longs, etc…). Les
vêtements peuvent être enduits d’insecticides.
2/Enduire d’un répulsif les parties du corps sont pas couvertes par les vêtements.
3/Eliminer les moustiques en utilisant des
plaquettes, serpentins, vaporisateurs, diffuseurs
électriques. Passer la nuit sous une moustiquaire
simple ou imprégnée d’insecticide.
PRISE D’UNE
CHIMIOPROPHYLAXIE
La chimioprophylaxie est un traitement préventif
basé sur la prise d’un médicament à faible dose qui
est variable en fonction :
• du pays visité (et même de la région dans le
pays),
• de la saison à laquelle s’effectue le voyage,
• de la durée et des circonstances du séjour,
• des antécédents médicaux personnels,
• du respect des contre-indications
médicales.
Le paludisme
Ce traitement ne peut être prescrit que par un
médecin. Il se prend toute la durée du séjour et doit
impérativement être poursuivi après le retour (durée
variable selon le traitement prescrit).
Aucune protection contre le paludisme n’est efficace à
100 %. En conséquence, même avec une prévention
bien suivie PENSEZ AU PALUDISME devant
une poussée de fièvre (température égale ou supérieure
à 38°), des frissons, des maux de tête, des vomissements,
une diarrhée survenant plus de 8 jours après
l’arrivée en zone à risque jusqu’à plusieurs semaines
après le retour. CONSULTEZ UN MÉDECIN
RAPIDEMENT, la prise en charge est urgente.

25 avril : Journée Africaines du paludisme

Le partenariat Faire reculer le paludisme a été créé en 1998. Il fédère les efforts de l'OMS, de l'UNICEF, de la Banque mondiale, du PNUD et d'autres partenaires dans la lutte contre le paludisme ils sont à l’origine de cette journée pour lancer un appel aux laboratoires pharmaceutiques et aux pays donateurs afin qu'ils soutiennent l'initiative visant à rendre disponible un nouveau médicament qui sauverait la vie chaque année de centaines de millions de personnes touchées par cette maladie.

L'UNICEF entend s'appuyer sur son réseau d'approvisionnement mondial pour mener le combat mondial en vue de réduire la mortalité due au paludisme.

Qu'est-ce que le paludisme?

Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. On pensait à l'origine que cette maladie provenait des zones marécageuses, d'où le nom de paludisme dérivé du mot ancien 'palud', marais. En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Ils ont ensuite découvert que le parasite était transmis d'une personne à une autre par les piqûres d'un moustique Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses oeufs.

Le paludisme en chiffres

Chaque année 300 millions de personnes sont atteintes du paludisme et tue plus de 3000 personnes par jour, en Afrique subsaharienne. Le taux de mortalité dû au paludisme est d'au moins 85% en Afrique, de 8% en Asie du Sud-est, de 5% dans l'Est de la Méditerranée et de 1% dans l'Ouest du Pacifique. Actuellement, environ 40% de la population mondiale habitants des pays les plus pauvres du monde pour la plupart sont exposés au paludisme.

Le paludisme, une maladie transmise par un moustique, est responsable de plus d'1 million de décès d'enfants par an - la plupart d'entre eux ayant moins de cinq ans. Quatre-vingt-dix pour cent des décès surviennent en Afrique, au sud du Sahara. Le paludisme est la première cause de mortalité infantile en Afrique. Sur les dizaines de millions qui survivent à cette maladie, un bon nombre sont handicapés physiquement et mentalement. Le paludisme tue un enfant africain toutes les 30 secondes.
Si les secteurs privé et public collaborent efficacement, nous pourrons rapidement réorganiser le marché des médicaments antipaludiques et faire d'énormes progrès dans la lutte pour faire reculer cette maladie.

Les actions de l’UNICEF

UNICEF et ses partenaires travaillent avec les plus gros fabricants du monde afin de développer la production de médicaments de grande qualité, de telle sorte que chaque enfant et chaque communauté ayant besoin de ces médicaments puissent les obtenir rapidement. L'UNICEF lance également un appel aux pays donateurs pour qu'ils aident les pays où le paludisme est endémique à effectuer le paiement des nouveaux médicaments

Outre son combat pour améliorer l'accès aux médicaments, l'UNICEF soutient les programmes de lutte contre le paludisme dans plus de 30 pays d'Afrique. En plus des médicaments antipaludiques, l'UNICEF a fourni l'an dernier près de 5 millions de moustiquaires, ainsi que des insecticides utilisés pour imprégner les moustiquaires, pour une valeur totale d'environ 17 millions de dollars EU. En empêchant le moustique de piquer et en tuant le moustique porteur de paludisme, la moustiquaire imprégnée d'insecticide peut diminuer les cas de contamination de façon spectaculaire - et les décès.

L'UNICEF apporte également son soutien aux programmes d'éducation des communautés afin d'améliorer les connaissances locales en matière de prévention du paludisme et l'usage approprié des moustiquaires traitées. Les programmes enseignent également la façon d'identifier les symptômes de cette maladie et l'importance d'un traitement rapide. Ces deux éléments sont essentiels dans la lutte contre le paludisme, qui frappe souvent tout au long de l'année et peut être confondu avec d'autres maladies.

Témoignages.

Au Burkina Faso, pour s'assurer que la distribution gratuite de moustiquaires soit efficace, Plan distribue les moustiquaires de façon individuelle aux mamans lors de trois moments clés :

- lors des consultations prénatales. La distribution de moustiquaires s’accompagne de deux doses de traitement préventif pour la femme enceinte.

- lors de la première série de vaccins des enfants, généralement entre 9 et 12 mois.

- à l’occasion de l’enregistrement des naissances.

Lire les témoignages du Burkina Faso




Entretien avec le Dr Bernabé Yameogo, Directeur de Plan Namentenga au Burkina Faso




Témoignages de jeunes Togolais sur le paludisme dans leur quotidien

Comment vaincre cette maladie ?

Une mobilisation politique et financière croissante mais insuffisante

L’un des Objectifs du Millénaire approuvés en 2000 par 189 pays est de freiner la progression et inverser la tendance de l'incidence du paludisme d'ici 2015.

D’après les données disponibles, les gouvernements des pays non touchés par le paludisme sont actuellement la principale source de financement des programmes nationaux de lutte antipaludique. En 2002–2003, ils ont fourni 71% des fonds destinés à cet usage en Afrique, 80% en Asie et 96% dans les Amériques. Malgré ces investissements, c’est généralement dans les pays les plus pauvres que le fardeau du paludisme est le plus lourd et les engagements financiers nationaux ne suffisent pas à répondre aux besoins. Par conséquent, une aide plus importante sera nécessaire jusqu’à nouvel ordre.

Les fonds disponibles pour lutter contre le paludisme augmentent régulièrement, notamment grâce à l’implication croissante du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose. Depuis sa création en 2002, le montant global de ses subventions s’élève à 10 milliards de dollars dans 136 pays. 42% de cette somme a été allouée à la lutte contre le paludisme. Plus de 80% des subventions accordées sont destinées aux pays à faibles revenus, dont 66% pour les pays d’Afrique Subsaharienne.

Le partenariat mondial «Faire reculer le paludisme» a cependant chiffré à 3,2 milliards de dollars par an les fonds nécessaires pour lutter efficacement contre le paludisme. Cette somme représente environ 3 fois le budget total du Fonds Mondial pour les deux prochaines années. Fin 2007, ce partenariat a annoncé de nouvelles subventions pour des projets de plaidoyer contre le paludisme dans 12 pays africains.


Les défis de l’accès au traitement
Un point sur les médicaments

Changement des protocoles thérapeutiques

Le recours insuffisant aux soins de santé

Un nouveau médicament : l’ASAQ

La recherche vers des traitements préventifs
Les défis de la prévention
Un moustique OGM anti-paludisme ?

L’assainissement

L’accès aux moustiquaires imprégnées d’insecticide

La sensibilisation et la mobilisation des populations